Le sujet est dâautant plus délicat que le secteur immobilier présentait un certain essoufflement ces dernières années.
Avec ces nouvelles dispositions, lâÃtat envisage précisément de relancer les transactions immobilières. Les avis sont néanmoins partagés, dâici lâapplication effective de la réforme au 1er septembre prochain.
Dans ce contexte, les prestataires de service en matière immobilière procèdent à une veille informative et à une analyse de toutes nouvelles sur le secteur, afin de conseiller au mieux leurs clients.
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La plus-value immobilière est la différence entre le prix dâachat et le prix de vente du bien immobilier. Câest ce montant qui est concerné par la réforme actuelle.
Quâest-ce qui changera au 1er septembre 2013 ?
Après 22 ans de détention dâun bien immobilier, la plus-value sera totalement exonérée dâimpôt. Cette mesure modifie les dispositions du 1er février 2012 qui avaient porté ce délai à une durée de 30 ans.
Par ailleurs, la réforme concerne uniquement les ventes de résidences secondaires. Ce qui exclut de lâexonération la vente des résidences principales (déjà exonérée par ailleurs) ou les logements mis en location.
Autre changement, les prélèvements sociaux (CRG et CRDS) qui sâajoutent au calcul de la plus-value seront progressivement réduits tous les ans, jusquâà disparaître entièrement au bout de 30 années. Actuellement, la plus-value est taxée de manière forfaitaire à 19% et les prélèvements sociaux atteignent 15,5%.
Enfin, toujours dans la perspective de relancer la cession immobilière, un abattement exceptionnel de 25% sera appliqué aux ventes réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014.
Il est à noter que concernant les terrains à bâtir, les dispositions sur lâabattement fiscal pour durée de détention seront supprimés à partir de 2014. Cette dernière disposition se veut une mesure incitative des ventes de terrain.
Une réforme en apparence
Lâappréciation de la réforme fiscale de la plus-value immobilière ne fait pas lâunanimité.
Selon certains analystes, cette disposition pénalise les ménages à la recherche de logement. En effet, lâÃtat autorise les départements à appliquer une hausse de droits de mutation (de 3,8% à 4,5%) lors de lâachat de logement.
Ce qui revient à payer plus dâimpôt lors de lâacquisition de la résidence principale pour la majorité des ménages, tandis que ceux qui vont vendre leur résidence secondaire en paieront moins.
Par ailleurs, il nâest aucunement acquis que les propriétaires de terrains à bâtir vont céder leur bien immobilier, eu égard à la suppression de lâabattement fiscal pour durée de détention.
En conclusion, la relance escomptée peut ne pas avoir lieu du tout.