A lâheure actuelle, le marché de lâimmobilier est toujours en crise et a vraiment du mal à sâen sortir.
Câest un fait, une triste réalité ; malgré de nombreux facteurs comme le taux des crédits toujours au plus bas, lâaugmentation du pouvoir dâachat immobilier des Français, sans compter sur les nombreux avantages fiscaux rien nây fait, les acheteurs ne sont pas au rendez-vous impliquant que les investissements immobiliers neuf et anciens ne décollent pas.
Dispositifs fiscaux vers un désintéressement des Français
Autant le dire ce nâest pas les offres qui manquent, les promoteurs font même face à un stock important de non vendues, les ventes de maisons individuelles et de logements neufs sont toujours en nette diminution (au premier trimestre une baisse de 14% en comparaison au 4ème trimestre 2012).
Les promoteurs immobiliers annoncent même quâil serait difficile de vendre plus de 75.000 logements en 2013, ce qui est très loin de lâobjectif du gouvernement et de son dispositif Duflot.
Inexistence dâun dispositif fiscal
Les acheteurs boudent le marché pour de nombreuses raisons, mais parmi ceux évoqués celle qui est la plus marquante câest lâinexistence dâun dispositif fiscal quâils jugent intéressants, voir attractif.
Les résultats du dispositif Duflot lâattestent, les acheteurs se désintéressent de ce dispositif, car jugé moins avantageux, peu intéressante en comparaison aux avantages fiscaux accordés en 2012.
Ils veulent surtout avoir un contrôle du prix et du choix des locataires, ce que le Duflot ne leurs permet pas.
Les professionnels du secteur vous diront que la loi Duflot est bien avantageuse par rapport à la loi Scellier, outre ses belles paroles, les acheteurs eux ne demandent quâà voir.
A part le dispositif Duflot, actuellement un autre avantage fiscal est aussi sous les feux des critiques, il sâagit du nouveau PTZ+.
En effet, dans un contexte où le prix de lâénergie ne cesse dâaugmenter (augmentation du tarif EDF de 5%), les Français adoptent de plus en plus lâéco-attitude ainsi que les gestes écologiques comme produire sa propre électricité, réduire ses dépenses énergétiques, polluer moins.
Mais le problème étant que les travaux visant à lâamélioration énergétique engageraient le propriétaire à un investissement encore important surtout sâil sâagit des anciennes constructions qui sont très mal isolées.
Tenir compte du prix
En fonction des travaux, les coûts peuvent aller au-delà des 15.000â¬, la main dâÅuvre est celle qui dépense le plus, car les matériaux dâisolation écologiques comme la ouate de cellulose, le liège isolant et bien dâautres matériaux offrent eux un rapport qualité/prix tout à fait exceptionnel.
Le PTZ+ pose problème, car il nâest destiné quâaux primo-accédants, et à lâachat dâun logement dans le neuf. à cause notamment du prix de lâimmobilier dans le neuf, les ménages les plus modestes mêmes avec le PTZ+ ne peuvent prétendre à devenir propriétaire.
Pour conclure, les échecs, car il sâagit bien dâéchec des différents avantages fiscaux montrent pour lâinstant lâinefficacité du gouvernement à faire sortir le secteur immobilier de cette crise qui le plombe depuis déjà plusieurs années.
Des réformes (projet ALUR, réforme sur les plus values immobilièresâ¦) sont prévues ou en place et il nâest à espérer que ces réformes pourront au pire donner un peu de souffle à ce secteur et au mieux convaincre enfin les Français à investir dans la pierre.
N’oublions pas que pour beaucoup de ménages français, des ménages modestes, les dispositifs fiscaux et les aides comme le PTZ+ demeurent les seuls moyens pour devenir enfin propriétaire dâune maison, demeurent les seuls moyens aussi pour améliorer leurs qualités de vie.
Les Français ne se désintéressent pas de la pierre, mais le manque dâinformation, dâexplication sur les dispositifs fiscaux ne les aide pas à investir sereinement.